Contrairement à l’alopécie masculine, l’alopécie féminine se manifeste sous trois formes distinctes :
L’alopécie chez la femme évolue généralement selon trois degrés, que l’on classe selon la classification de Ludwig. Le traitement et la correction de ces différents types d’alopécie dépendent de la qualité et de la densité des cheveux dans la zone donneuse. Lors de la consultation initiale, le spécialiste déterminera ces paramètres pour définir le meilleur traitement.
Beaucoup de femmes ressentent une forte anxiété face à la perte de cheveux. Les premiers signes d’une prédisposition à l’alopécie apparaissent souvent dès l’âge de 30 ans. Plusieurs facteurs externes et internes contribuent à l’amincissement des cheveux, tels que :
Dans plus de 90 % des cas, l’alopécie chez la femme découle d’une cause androgénétique. Bien que la testostérone soit présente à des niveaux plus faibles chez la femme que chez l’homme, elle se transforme parfois en dihydrotestostérone (DHT) au contact de l’enzyme 5-alpha réductase. Cette hormone entraîne une miniaturisation des follicules pileux, ce qui provoque une perte de cheveux progressive.
Contrairement aux hommes, les femmes ne développent généralement pas de plaques chauves. Leur alopécie se traduit par une raréfaction globale des cheveux, accompagnée d’un élargissement progressif de la raie médiane, tout en respectant la ligne frontale.
Les greffes et microgreffes de cheveux donnent d’excellents résultats chez les femmes. Le protocole de traitement reste similaire à celui des hommes. Toutefois, il est essentiel d’identifier correctement la cause de l’alopécie. Qu’elle soit hormonale, génétique ou due à d’autres facteurs médicaux, cela permettra de proposer un traitement adapté et efficace.